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Humeur mode d'une blonde décomplexée
17 juin 2012

Christian Louboutin dans de mauvais draps...

Le sort semble s'acharner sur Christian Louboutin. Après avoir perdu le procès qu'il avait intenté à Yves Saint Laurent pour "concurrence déloyale" pour avoir créé une chaussure à semelle rouge (C.L. a par la suite fait appel de la décision), le chausseur vient d'être de nouveau débouté pour sa plainte du même genre contre le géant Zara.

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Pour resituer le contexte, Christian Louboutin a fait de la semelle rouge, dont le nom exact de la couleur est "rouge chinois", sa signature. L'histoire veut qu'en voyant le vernis rouge de sa secrétaire, le chausseur eu l'idée de créer des semelles de la même couleur sous toutes ses chaussures. Ainsi et depuis toujours, dans ma tête : semelle rouge = Christian Louboutin. Évidemment, le chausseur a déposé le brevet pour, pensait-il, se protéger de toutes formes d'imitations de la part de ses concurrents du luxe comme des marques de prêt-à-porter accessibles.

Adulé et vénéré par les stars, ces précieuses chaussures foulent les tapis rouge les plus célèbres. Moi-même, je me damnerai et ne cesse de louer le Dieu de la chaussure pour avoir un jour la chance de contempler ces semelles carmins dans mon placard (ça n'a toujours rien donné, mais je persévère).

Connaissant l'engouement des mortels comme des stars donc, on peut se demander les raisons qui ont poussé YSL et Zara à habiller leurs chaussures d'une semelle rouge, si ce n'est pour faire référence au célèbre chausseur ?

Si les juges ont balayé d'un revers de main (et d'un coup de maillet) les plaintes de Christian Louboutin en arguant que "compte tenu du fait que dans l'industrie de la mode, la couleur a des fonctions esthétiques et ornementales décisives pour alimenter la compétition, le tribunal estime qu'il est difficile pour Louboutin de prouver que ses semelles rouges jouissent de la protection d'une marque déposée", dixit le juge fédéral Victor Marrero (cf : procès contre la marque Yves Saint Laurent), il n'en reste pas moins que l'envie de susciter chez le consommateur une confusion, semble présente. Sinon, pourquoi ne pas choisir une autre couleur ?

Quoiqu'il en soit, M Louboutin, si tu me lis (laissez-moi rêver, mince alors !), moi j'aime tes chaussures et JAMAIS au grand JAMAIIIIS je n’achèterai une paire à la semelle rouge sans ta signature dans le cambrure du pied, sois-en certain !

 

Maintenant, rien que pour le plaisir des yeux...

M1

M2

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