Le cas de la Birkenstock
L'autre jour (hier en fait), je parlais de la Birkenstock avec l'une de mes collègues et on évoquait toutes les deux la laideur de cette chaussure.
Et bien il se trouve que j'en ai une paire, "malgré moi". C'est ma mère qui me les a filé un été (c'est pas une excuse, c'est vrai). On devait aller à la plage et je n'avais pas envie de pourrir mes jolis nus-pieds, du coup, elle m'a tendu sa paire de Birkenstock blanche et m'a dit "Tiens, prend ça ". Pour qualifier le regard que j'ai du lui lancé, je pense que sur l'échelle du dégoût qui va de 1 à 10, il devait avoisiner les 12. "Non mais no way maman !"
Mais une fois que mon pied s'est mis dedans, c'est lui qui a décidé pour moi. Je l'avoue, le pied est parfaitement calé, c'est parfait pour marcher. Je dirais même que c'est un véritable bonheur.
N'étant pas du tout une pratiquante du "c'est moche mais c'est pratique", je dois avouer que la Birkenstock a changé mes vacances. C'était presque la guerre avec ma mère qui voulait les récupérer.
Bon, mais entendons-nous bien : tout cela c'est passé en vacances, sur une île perdue en Grèce sur laquelle j'étais certaine de ne croiser personne susceptible de me reconnaître. Car, si j'avoue que cette chaussure est vraiment géniale, je ne suis pas encore prête à l'assumer en ville. Peut-être en août à Paris, quand tout le monde sera en vacances... ?