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Humeur mode d'une blonde décomplexée
6 janvier 2013

Anna Karenine, dépoussiérée par Joe Wright

Les critiques de films ne sont certes, pas ma spécialité, mais depuis que j’ai été voir Anna Karenine de Joe Wright avec Keira Knightley et Jude Law, je me dis qu’il faut que j’en parle.

Affiches Anna Karenine

Dans le Saint-Pétersbourg de la Russie Impériale du XIXè siècle, Anna, mariée à Karenine un haut fonctionnaire respecté et mère d’un petit garçon, cède à la passion dans les bras du jeune officié Alexis Vronski, rencontré lors d’un déplacement à Moscou. S’en suit une relation adultère qui choque toute l’aristocratie russe de l’époque et met à mal la réputation de Karenine. Cette passion pour laquelle Anna Karenine quitte mari et enfant, et dans laquelle elle trouve enfin son épanouissement dans un amour sincère, va la mener à sa perte. Bref, une belle histoire de passion amoureuse comme on les aime.

Du côté de l’adaptation du classique de Léon Tolstoï, qui est quand même la huitième, le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’est pas… classique. Conçue comme une pièce de théâtre avec des décors qui s’enchainent, un orchestre visible et une scène de théâtre presque omniprésente, on met quelques minutes à s’immerger dans cette vision originale d’Anna Karenine réalisée par Joe Wright. Un bémol néanmoins lors de la scène de la course hippique où les chevaux et les cavaliers traversent la scène de théâtre, là je crois que je devais avoir des points d’interrogation dans les yeux.

Pour ce qui est des acteurs, Keira Knightley est absolument géniale en Anna Karenine et Jude Law, époustouflant en "vieil" homme dégarni, mari trompé et désorienté. Ce film marque aussi la première apparition au cinéma de Cara Delevingne dans le rôle de la Princesse Sorokina. Mannequin et petite sœur de la canonissime Poppy Delevingne, impossible d'avoir un avis sur son interprétation puisqu’elle apparait dans deux scènes, trois à tout casser, et ne dit pas un mot.
Enfin, aimant tout particulièrement les robes d’époque, j’ai été servie ! Les costumes de Jacqueline Durran sont divins et les bijoux somptueux, à l’image du collier Camélia Poudré signé Chanel qu’Anna Karenine porte lors d’une danse avec Alexis Vronski et qui commencera à faire jaser la bourgeoisie russe...

Un conseil, si vous ne l’avez pas encore vu, courrez-y !

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Commentaires
R
Plutôt ignorant à ce sujet, vos précisions m' ont semblé très éducatives.<br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement,<br /> <br /> jonathan
M
Je l'ai vu hier soir et j'ai aussi adoré !!
Humeur mode d'une blonde décomplexée
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